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Merde, l’urbaniste poète revient nous embêter avec son journal intime :
« Cher journal,
Encore aujourd’hui, en marchant dans la rue, un clochard m’a ému. Les clochards sont si touchants et je suis si sensible. Aujourd’hui, ce n’était pas exactement un clochard, c’était ce qu’on appelle un punk à chien, et après avoir fait quelques recherches, j’ai découvert qu’ils ne sont guère appréciés. Mais pourquoi? pourquoi cher journal? Et bien moi je crois que c’est parce qu’ils n’ont que des chiens pourris, des bâtards plutôt vilains, sales, repoussants et je me prends alors à rêver de punk à chien mignon, de punk à chaton, qui égaieraient nos rues, émerveilleraient nos enfants, attendriraient nos aînés. Les punks n’ont-ils rien appris avec youtube?
Et quitte à avoir un animal, pourquoi ne pas se déplacer avec? je pense bien évidemment à la plus noble des montures, le cheval. Un punk à cheval, quel magnifique spectacle urbain qui questionne la place des animaux en ville. Animation urbaine? source de revenus? faut-il des abreuvoirs en ville? »
le punk à chien des années 2000:
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le punk à chien des années 2010 (post-youtube) :
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le punk à cheval (s’il est poli, il deviendra éco-taxi)